vendredi 27 novembre 2015

TÉLÉTHON 2015 PRÉPARATION

L'association des Tupins participe au Téléthon  le samedi 5 décembre 2015 toute la journée. Cette manifestation se tiendra Gymnase Dubruc (complexe sportif de Beauregard, à côté de la piscine et du jardin d'Allard).

À côté de nombreuses activités nous animerons un stand d'exposition avec vente de tableaux au profit du Téléthon selon ces modalités :
Une moitié de l'exposition proposera des œuvres de prix "téléthon" inférieur ou égal à 50€ dont la vente reviendra au Téléthon comme sur cette photo de l'édition 2014,


 et l'autre moitié des tableaux à prix libre dont un quart de la vente sera pour le Téléthon (photo 2014).


Une vente de ticket de tombola avec comme lots des tableaux à gagner et un atelier de dessin pour les plus jeunes dont nous ne connaissons pas encore la teneur.


Parmi les tableaux à prix "téléthon" 16 tableaux sur les 17 réalisés sur thème à partir d'une photo instagram.

Le 17° a été choisi comme lot par Laurent Azorin, auteur de la photo et distingué lors de l'exposition à l'Office du Tourisme de Montbrison.
Il avait pris la photo au bord d'un des nombreux étangs de la plaine du Forez au "Pralong" où il va souvent "décompresser" après le travail. Le bateau de Théo qu'il a choisi évoquait son envie de se promener en barque sur cet étang. 

 Les 16 autres tableaux seront mis en vente pour le Téléthon, le samedi 5 décembre, gymnase Dubruc à Montbrison au "prix téléthon" de 30 € l'un.

vendredi 6 novembre 2015

LES TUPINS AU COUVENT

L'Association des Tupins a pour but, entre autres, selon ses statuts de 1982, de "découvrir de nouvelles techniques de développement de l'Art". 


C'est une des raisons qui nous a poussé à aller voir l'exposition Anish Kapoor au couvent de La Tourette, conçu, à la demande du  Père Couturier, par Le Corbusier et son équipe (Wogenski, Xenakis...) pour des moines dominicains entre 1953 et 1960.
 Le Corbusier a choisi une pente de terrain qui domine la vallée. Il a pris l'horizontalité au sommet du bâtiment et retrouvé le sol d'appui à l'aide de pilotis .

 Le magnifique parc déploie tout autour les fastes de l'automne.

Anish Kapoor a développé deux thèmatiques. Les miroirs d'aluminium transformant les angles droits et les rigoureuses mesures du Modulor en visions baroques.
Dans le réfectoire des moines. Remarquez, à droite, les "pans de verre ondulatoires" dessinés par Xenakis comme des partitions musicales.

Le principe "poteaux-poutres"  remplacent les murs porteurs et permet les grands vitrages qui ouvrent sur la vallée.

Dans l'atrium l'artiste indien plaçait son "Non-object (door)"


Dans l'angle du "petit conduit" (couloir) son "Gold Corner"
dont l'aspect précieux contraste avec le "brutalisme" du béton.

Dans l'église est posée "Spire 4" qui reflète les subtiles lumières de l'architecture.

Et, au sol,  près des pilotis "Sky mirror"qui réfléchit le ciel côté concave,
 et la terre côté convexe.

La deuxième thématique est le "memento mori" (souviens-toi que tu dois mourir) ou la "vanité";
parfaitement traduite par de titre "Disrobe" (se dévêtir) dans la salle du chapitre.
Terrifiante image du corps et de sa matérialité corruptible.
 Les références au "Boeuf écorché" de Rembrandt ou de Soutine, le rétable d'Issenheim viennent à l'esprit.

Dans la même salle une sculpture  en cire de ce rouge sombre et tragique.
Comme le père Couturier avait imposé en son temps un architecte moderniste, le frère Marc, responsable des expositions, est fier de présenter des œuvres  contemporaines dérangeantes. 

Dans des salles de cours, deux sculptures "Keriah IV" et "Keriah V" profitent des somptueux jeux de lumière des pans ondulatoires.

Dans la salle Tito de Alencar (Dominicain martyrisé au Brésil), "V shadow" "Moon Shadow"

Et terminons dans la salle Couturier par une œuvre inspirée,  "Colonne sans fin" faite de pigment d'un rouge tout différent du rouge sanguinolent, d'un rouge transcendant.


Marie-Pierre Bayle nous envoie ce passionnant commentaire de sa visite reproduit in extenso :

"Anish Kapoor est né en Inde, et j’ai trouvé intéressant de noter les références philosophiques et culturelles occidentales et orientales qui sont présentes dans les oeuvres exposées.

qq réflexions : on peut penser au mythe de la caverne de Platon: le jeu de miroirs des apparences.
Ce qui est nommé MAYA, l'Illusion dans la tradition philo indienne: le jeu illusionné du mental.
Réalité ou non réalité des choses, des êtres, des évènements. Tout est fabriqué et tout est fabrication. La vision ordinaire  prend pour réel ce qui est image et reflet....L’œuvre miroir en elle-même disparaît au profit de l’image déformée qui fascine le spectateur. 
QQ références au passage à la tradition indienne

En Inde, la trilogie indienne : Brahma, Vishnou, Shiva : Création, Préservation, Transformation. 
Brahma a mis en branle la création au début des temps et ensuite on a oublié de le célébrer. Très peu de temples sont dédiés à Brahma en Inde. Vishnou par contre est très présent dans l’Hindouisme et Shiva est plus particulièrement le protecteur des yogis et du Yoga.  
En référence au Jeu des miroirs  Shiva est la conscience immobile, inerte, non agissante dans le monde matériel celui des apparences. Il pourrait symboliser le miroir. Shiva est indissociable de Shakti, son énergie, c’est elle qui agit, qui transforme, qui détruit pour créer une autre forme.     
Toute l'expo semble conçue pour montrer comment on passe du monde des apparences au mystère de la Transformation: la chair étripée et la colonne de feu..
On commence par une oeuvre discrète en angle en haut et à gauche d'un couloir.
L’énergie de la création se met en route. Un petit miroir de lumière reflète le couloir et agrandit le passage. Elle va se transformer en grande structure carrée faite de miroirs concaves reflétant tout ce qui passe dans la grande salle suivante.....

Dans la chapelle le pied du grand cône effilé reflète la lumière de la lucarne du plafond. Paradoxe : Cette grande flèche conduit vers le haut mais la lumière est en bas.
Les sculptures en silicone rouge marron couleur chair éventrée. 
Passage de l’illusion-miroir à la réalité viscérale de la vie organique. « Ceci est mon corps, ceci est mon sang » des textes de la communion chrétienne.
La colonne rouge, en pigments rouges selon la tradition indienne des yantras, les figures propitiatoires en poudres colorées que les femmes réalisent à l’extérieur.
Cette colonne pourrait évoquer le mythe légendaire de Shiva qui se transforme en colonne de feu sans commencement et sans fin pour montrer sa suprématie sur les autres dieux.
 Anish Kapoor a en effet suggéré cette non limite en faisant déborder cette poudre rouge sur le sol et le plafond autour de la colonne.

Sculptures en cire marron-rouge.
Plateaux recouverts de cire marron foncée. La cire est malléable comme la vie, elle peut être modelée et prendre la forme de l’outil-palette qui la travaille. Elle déborde parfois du support et s’étale sur le mur.
Alchimie de la vie.
La transformation-destruction permanente est à l’œuvre. La création n’a pas de fin.
Rien ne meurt. Tout se transforme. Dans cette exposition d’Anish Kapoor on passe de la lumière-illusion des miroirs éthérés à la descente dans la  matière dense, viscérale, douloureuse ? Une incarnation !"    









lundi 2 novembre 2015

17 TUPINS AUTOUR DE L'ÉTANG

Suite à l'exposition "Regards de peintres... regards d'instagrameurs"  à la Maison du Tourisme de Montbrison, nous nous étions engagés à offrir un lot pour un des prix décernés aux instagrameurs : un tableau interprétant la photo distinguée.
Notez que ce n'est pas ici la photo numérique de Laurent Azorin mais la photo d'une photocopie que les peintres ont reçu comme source d'inspiration.


17 œuvres, 17 sensibilités :

 Agnès et son "Instadrame"
 André dont l'œuvre est rigoureusement construite selon le "Nombre d'or"


Anne-Marie qui nous fait deux cygnes

Christiane, focus sur l'étang


Claude et sa mise en abyme


Jean qui déchire


Ça mord Dominique ?


Edith , l'avenir n'est pas rose


Guylaine et sa petite Sirène du Forez (aquarelle)


Jean-Claude (Vernay) crépuscule à l'aquarelle


Marie-Henriette photographie les grenouilles


Marie-Pierre, donne du relief à l'étang
 
















Maryse cadre le sujet à l'aquarelle

 Michèle Pallay, la douceur des couleurs à l'aquarelle

Sylvaine, un étang d'huile


Théo qui nous emmène en bateau


Yvette, plumes et écailles.

Alors ... si vous aviez à en choisir un comme notre gagnant du prix instagram ?

Les seize autres seront exposés et proposés à la vente au profit du Téléthon au "prix Téléthon" de 30€ le premier samedi de décembre.