mardi 26 septembre 2017

STAGE ROGER GROSLON

Nous avions, pour ce deuxième stage  de 2017, sollicité Roger Groslon, artiste plasticien lyonnais.

Le thème de la journée : LE VISAGE.
Roger a bien différencié le visage et le portrait. Le premier travaille dans l'anonymat de la figuration, celle du masque, de la réinvention. le second dans l'émotion de ce que l'on ressent en regardant l'autre.

Après un café de bienvenue pour les quatorze participants (dont trois personnes non-Tupins),

le premier exercice consistait, au fusain, à dessiner un visage à l'envers pour essayer de s’éloigner des habitudes de représentation, pour réinventer l'image.




"Interdiction" de retourner la feuille et rapidement nous perdions l'envie de voir le visage "à l'endroit". 



Les travaux étaient présentés à l'analyse sagace du professeur qui savait discerner dans chaque dessin des points forts sur lesquels s'appuyer pour progresser.


Quelques minutes de commentaires (monter le son) :
 


Retour dans l'atelier pour préparer le travail de l'après-midi. Un ensemble entrelacé de nez, bouches et yeux, tracé sur calque et reporté sur feuille. Ce transfert apportait une grande qualité de trait à la composition.



Il était temps de reprendre des forces et de se détendre après cette matinée intense de théorie et de pratique.

Le temps de transporter quelques tables sous la pergola, mi-ombre mi-soleil.


 

L'après-midi, travail de peinture (acrylique) : Blanc, noir et deux couleurs.




Faire naître la richesse des mélanges, des contrastes, des tons rompus et jouer avec les formes  en laissant une approche blanche autour des  éléments du visage dessinés le matin.






Roger  nous dit :
"Si on vous demande ce que cela représente,  répondez : de la peinture"

Merci à Roger Groslon pour son énergie communicative, ses talents de pédagogue,  pour nous avoir fait partager sa grande expérience et ses réflexions sur  le processus créatif.
 
"LE PAYS", jeudi 28 sept 2017, Photo et article Janine Tissot.





dimanche 17 septembre 2017

BARD 2017 ENTRE PLUIE ET SOLEIL

Pour la deuxième édition de la journée des peintres à Bard, les Tupins ont répondu présent ce dimanche 17 septembre.
Dés dix heures, ils œuvraient derrière leur chevalet.

Michelle Pallay, venue en voisine, un peu optimiste sur la couleur du ciel.

Les plainairistes aussi motivées qu'expérimentées, Marie-Henriette Bory et Anne-Marie Reynaud.

Marie-Pierre Bayle au milieu des iris.

À midi la municipalité de Bard nous réchauffait d'un apéritif bienvenu car la canicule n'était qu'un lointain souvenir.

Suivi d'un pique-nique  au chaud dans la mairie.

L’après-midi, le temps moins froid devint très agaçant : cinq minutes d'un beau soleil chaud suivies de cinq minutes d'une pluie fine etc. Illustration sur le stand du "troc-livre" organisé pour l'occasion.

En attendant, Dominique Marchiset, délégué aux bâtiments communaux, nous entraînait dans le clocher de l'église.

pour découvrir les deux cloches (dont une de 1647 classée monument historique) et les belles charpentes qui les soutiennent.




Ce n'est pas tout de monter il faut redescendre du clocher.

Certains continuèrent les peintures commencées le matin bien à l'abri dans la mairie, regardant par la fenêtre ou allant voir les détails oubliés sur place.
où les visiteurs venaient les encourager.

D'autres suivaient la visite de la jolie église de Bard construite dans les premières années du XVI° siècle.

On y découvre d'amusantes figurines sculptées.


Ce curieux quadrilobe gothique à quatre lièvres reliés par les oreilles. Un vieux motif connu dans les temples bouddhiques du Turkestan chinois, venu en occident par la route de la soie.
Roue du temps, phases lunaires, renouveau perpétuel de la vie ...

Mais revenons à nos peintres sur le départ.

Croquis de trois croix de Bard à la sanguine de Jean Valette.

Donc une journée artistique, culturelle et conviviale que le temps n'est pas parvenu à nous faire regretter. Merci à Quentin Pâquet, maire de Bard, et à Dominique Marchiset pour leur accueil.


Reste pour l'an prochain à convaincre d'autres peintres de nous rejoindre ... et à la pluie de la mettre en veilleuse,  deux années de suite c'est trop nous gâter.