dimanche 30 novembre 2014

LES TUPINS PRENNENT DE LA BOUTEILLE AU TÉLÉTHON 2014

A l'initiative de Michèle Jeay, ancienne présidente et aujourd'hui vice-présidente de l'association avec Étienne Couléon, les Tupins apportent pour la neuvième année leur contribution au Téléthon, en proposant une vente de leurs tableaux, une tombola, un atelier pour les enfants. 

Nous rendrons compte du déroulement de la manifestation du vendredi 5 décembre (de 18h à 22h) et du samedi 6 (à partir de 10h et jusqu'à 19h avec la proclamation des résultats),  dans la salle André Daval du complexe sportif de Beauregard à Montbrison, à l'occasion du prochain article.

Le fil rouge consistera en la construction d'une pyramide de bouteilles de grande taille éclairée de l'intérieur. 
Les bouteilles seront pleines de liquides de couleurs variées et arboreront des étiquettes décorées, dessinées par les jeunes visiteurs moyennant une petite participation au profit du Téléthon.

Nous serons chargés d'animer un atelier pour réaliser ces étiquettes et pour débuter la pyramide conique et donner envie de poursuivre, de réaliser quelques étiquettes et collerettes assorties.

Voici les deux premières réalisations de Marie-Henriette et Claude, pour encourager les autres peintres. D'autres seront visibles au fur et à mesure de leur réalisation.



Enfin le programme des deux journées  et le site dédié :


D'autres étiquettes :

Marie-Henriette

Christiane

Pierre

Jean

Et encore des étiquettes :

Michel

Agnès

Théo

et enfin la bouteille qui couronnera la pyramide. Ce n'est pas du lait mais juste du Gesso que l'on à fait couler le long des parois intérieures.










mardi 4 novembre 2014

GILLES BARBIER OU LE FESTIN DE RÉSINE

De loin, dans une grande salle du MAM de Paris, on peut penser à un vernissage en préparation. En approchant, la munificence des mets présentés écarte cette supposition ; la plupart des vernissages "régalent" de chips et cacahuètes salées, sans parler du redoutable kir...

Un cartel, près de la table circulaire, révèle l'œuvre d'art :


Gilles Barbier - Né en 1965
"Le Festin II" - 2014 - Peinture à l'huile sur résine synthétique, ustensiles de cuisine, table ..."



On tourne autour de la table, dans le sens des entrées, caviar à la louche, fruits de mer, petits toasts amuse-gueules (pardon, amuse-bouches ! ),
on passe aux choses sérieuses avec une pyramide de viandes,


 "bonne continuation" avec une fondue savoyarde,

on se régale enfin de la  "la farandole" des desserts, entremets, fontaine de chocolat, sorbets ...


Et comme la table est ronde on recommence jusqu'à "s'en faire péter la sous-ventrière" (pardon, jusqu'à   satiété ! ).

L'œuvre est dérangeante, pourtant, avec des matériaux et une démarche contemporaine, elle s'inscrit parfaitement dans une tradition (déjà elle utilise la peinture à l'huile).

L'anversois Frans Snyders, s'était fait une spécialité très appréciée de ces accumulations de victuailles, de ces promesses de festins plantureux. Richesse des Flandres au XVII° siècle.




Son compatriote, Joachim Beuckelaer, au XVI° siècle, ajoute , curieusement, au fond, un passage de l'évangile, ici Jésus en visite chez Marthe et Marie,
Le crémonais Vincenzo Campi, au XVI° siècle, nous repaît les yeux de fruits et légumes.


On est loin de l'austérité janséniste de ce chef-d'œuvre de Lubin Baugin, "le dessert de gaufrettes", du Louvre.


Le pop art trouve sur les gondoles des supermarchés un sujet à son goût. 


Errò, paysage alimentaire, 1964, 2m sur 3m.

Ici, pas de dénonciation, de messages, d'avertissement, de moralisme, de bien-pensance. C'est le trésor d'Ali Baba du gourmet, du gourmand, du glouton, du goinfre . À déguster sans modération (avec les yeux).

* Tant que vous serez heureux, vous aurez beaucoup d'amis.



mardi 28 octobre 2014

DES TABLEAUX À LA TABLÉE (suite)

Mireille et Lucien Muller qui accueillent les Tupins sur les murs de "La tablée Couzanaise".

L'ensemble des douze œuvres :

Michèle Jeay, Michelle Pallay, Maryse Cortial, Éliane Georges,  Théo Rossler



Jean-Claude Massard, Agnès Guillot, Pierre-Marie Neel, Claude Meynier, Jean Valette, Marie-Henriette Bory

Un coup de projecteur sur les nouveaux Tupins.

Laurent Escot (acrylique)

Michelle Palay (aquarelle)

Théo Rossler (huile)

Agnès Guillot (collage, crayon graphite, acrylique)

Exposition visible jusqu'au 15 novembre.



mardi 21 octobre 2014

DES TABLEAUX À LA TABLÉE

Douze Tupins exposent 12 œuvres à l'auberge de "La Tablée Couzanaise" à St Georges-en-Couzan.






Exposition du 15 octobre au 15 novembre.

vendredi 17 octobre 2014

LE GÂTEAU-PALETTE DE LA SAINT LUC

Même un saint (Luc) n'aurait pas résisté au péché de gourmandise.

Mais comme nous étions nombreux le péché a été bien partagé.

Merci à Agnès pour  la réalisation de cette œuvre d'art aussi belle que bonne.


Une fête bien sympathique qui ne demande qu'à être renouvelée l'an prochain.

Quelqu'un évoquait la foire de la Saint Luc à Montbrison autrefois et notamment du marché au duvet,  boulevard Gambetta, qui parfois se mêlait à quelques flocons de neige .


Fonds d'archives : Marguerite Fournier. La Diana.

mardi 14 octobre 2014

SAINT LUC, SAINT PATRON DES PEINTRES

Traditionnellement, Saint Luc est considéré comme le patron des peintres. Il obtint de Marie, mère de Jésus, le privilège d'être, à plusieurs reprises, son portraitiste. On imagine l'angoisse de l'artiste, car ce n'était pas trois pommes sur un coin de table qu'il devait représenter ! L'exigence était à la hauteur du modèle. Mais la grâce divine dut guider son pinceau car son Modèle le remercia de cette phrase :
"Ma grâce sera toujours avec cette image".

La scène, souvent représentée en icône,


a aussi inspiré l'art occidental.

Roger Van der Weyden, en 1440, pour la confrérie des peintres de Bruxelles, exécute ce retable, où, séduit par la mise en abîme, un peintre peignant un peintre en train de peindre, donne ses propres traits 
à Saint Luc.

Nicolas de Hoey, peintre de la Renaissance française, a ajouté à sa représentation des livres et un flacon d'urine (sur l'étagère) car St Luc est aussi le saint patron des médecins et, au centre, un perroquet pour souligner son éloquence.

Le Greco fait son autoportrait en St Luc, pinceau en main.

Cette fresque de Giorgio Vasari, en 1565, pour une chapelle florentine où sont enterrés des peintres illustres. Remarquez le taureau emblème de l'évangéliste.

Un "mignardise" de Pierre Mignard au XVII° siècle.

Après cette époque, et en négligeant quelques pompiers du XIX°, le thème semble s'être perdu.

En 1984 le pape Jean-Paul II, après avoir béatifié Fra Angelico, le proclame  patron des artistes et particulièrement des peintres.
Mais s'il fallait trouver une date du calendrier pour fêter les peintres, faudrait-il choisir :
- le 5 mai, la St Ange (on peut être ange sans être angélique, exemple Lucifer et ses légions).
- le 27 janvier, la Sainte Angèle (le patron devient une patronne).
- le 12 juin, la St Guy car Fra Angelico se nommait Guido di Pietro.
- le 24 juin la St Jean (Baptiste) car entré en religion, il prit le nom de Fra Giovanni.
- le 27 décembre, le St Jean (évangéliste) ou pour les orthodoxes, le 8mai...

Tout ceci est bien compliqué  et Fra Angelico est un peu trop angélique pour représenter les peintres, donc nous suivrons l'ancienne tradition en fêtant St Luc à l'atelier le vendredi 17 octobre (un jour avant la date officielle).

Mais laissons la parole à Van Gogh qui pourrait bien être le patron laïque des peintres :


"Le symbole de saint Luc, le patron des peintres, est un boeuf. Il faut donc être patient comme un boeuf si l'on veut labourer dans le champ artistique".