Dépaysement garanti pour ce troisième stage de pratique artistique.
Un affluent du fleuve Congo coulait aux portes de l'atelier. La musique africaine et les vives couleurs des boubous réjouissaient les murs de l'ancien stand de tir. Même la chaleur sous la verrière participait de l'ambiance.
À l’accueil, pour faire connaissance, Joe nous parlait de son parcours depuis son Congo natal, en passant par une école d'art à Alger et sa pratique d'artiste basé, pour le moment, à Saint-Étienne.
Onze participants, dont deux invitées, pour partager son discours humaniste, sa passion des couleurs vives, des plis soigneusement sculptés dans les étoffes chamarrées, du travail soigné et très classique dans la facture.
Le statut de la femme africaine est au centre de son inspiration, son rôle dans le monde moderne après le matriarcat des origines.
Plongeons sans bouée dans le fleuve de la création. D'abord choisir ses étoffes.
Coller les tissus sur le support en façonnant des plis que la colle figera en les durcissant.
Lire ensuite dans la forme des collages, des couleurs et des plis, la suite de l'histoire. Un dessin centré sur la mise en scène du visage et du corps.
À table !
Reprendre des forces et poursuivre les échanges, rêver aussi autour des histoires de Joe.
L'après-midi voit la fin des réalisations.
Joe n'hésite pas à donner le coup de main qui débloque les moments de doute.
Une journée productive, riche en développements ultérieurs, animée par un artiste philosophe "qui peint comme il respire" (Coco). "La violence presque agressive de ses couleurs, l'éclat de sa jeunesse, un monde nouveau venu d'Afrique" (Marie-Pierre).
"Bientôt, j'espère de nouvelles aventures avec les Tupins". (Coco)
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Ton texte poétique rend bien le dépaysement et fait vivre l ambiance exotique et Joe comme citoyen d un monde ouvert en train de changer à grande vitesse.
RépondreSupprimerMarie-Pierre