lundi 27 juin 2016

PREMIER FIL ROUGE ARTISTIQUE DE MONTBRISON

En alternance avec la Biennale, le premier fil rouge artistique s'est déroulé ce dernier dimanche de juin 2016 sur quatre lieux patrimoniaux.

Les aquarellistes et pastellistes sur le quai du Vizezy, au niveau de la Collégiale.

Les photographes aux Pénitents.

Sur le parvis de la Mairie, les sculpteurs.

Les peintres au jardin d'Allard.


Des calèches permettaient de rejoindre les différents lieux d'exposition.



Les Tupins étaient bien représentés pour ce premier fil rouge.

Claude qui a eu des démêlés avec le vent.

Dominique entre ombrage et soleil.

Christiane et son couteau magique.


Anne-Marie.

Agnès, primée par le public pour  "La robe bleue".

Sur les quais, Théo et ses pastels.

Marie-Pierre, sous son chapeau de paille.

Une journée agréable,

 favorisée par un soleil généreux

et une présence des visiteurs régulière et intéressée malgré les nombreuses manifestations de ce Week-end et un match de de l'équipe de France de football.


 En fin de journée, pour clore le premier fil rouge artistique organisé par le Comité des fêtes de Montbrison, la remise des prix suivie d'un apéritif à la salle de l'orangerie.
Marie-Henriette et Jean ont apporté leur contribution à l'organisation de cette manifestation et à l’accueil  des peintres sur les quais.

Prochain fil rouge dans deux ans.

vendredi 24 juin 2016

MODERNISATION

Profitant de ces jours de soldes et pour équilibrer notre budget avant l'AG de septembre nous avons remplacé le matériel obsolète, un petit four datant d'au moins vingt-cinq ans et une bouilloire ancienne.
Achat d'un micro-ondes/grill assez grand,
et d'une bouilloire électrique avec socle.
Ce qui fait qu'avec la cafetière, récente acquisition,
  et le frigo changé lors de l'entrée dans le nouvel atelier, nous avons du matériel électrique aux normes, propre et pratique.

samedi 18 juin 2016

SUR LE LAC DE VILLEREST

Pour varier le repas annuel des Tupins, nous nous étions donné rendez-vous sur les bords du lac de Villerest près de Roanne.

Le temps était plutôt agréable en ce mois de juin 2016 pluvieux et changeant.

Après un bon repas au "Restaurant du Lac de Villerest",


préparation à l'embarquement,
 

sur un ponton remuant.

Une heure de promenade sur le lac,
 pour découvrir le saut du Perron, redoutable pour les "rambertes" au temps de la navigation sur la Loire avant le barrage,
Saint-Jean-Saint-Maurice dominant le lac.
de petits ports de plaisances.

Une colle : que signifie ce panneau ?

Apercevoir les habitants des rives,
 le barrage,
et retour à l’embarcadère, sous le restaurant.

Mais le naturel revient vite et et même sur le parking on parle peinture.

Au retour,  arrêt au château de la Roche


et rafraîchissement en terrasse.

où pêcheurs et peintres auraient bien aimé faire halte.
Une journée agréable de détente, de découvertes et de bonne humeur.
Merci à Sylvaine qui est à l'origine de la sortie.







lundi 13 juin 2016

UNE PASSIONNÉE

 En dessin, dès le matin, Maryse croque les objets qu’elle a sous la main.
L’oiseau qui boit à la fontaine dans le jardin, le pigeonnier du château, une tour d’angle,
La porte d’un cloître ancien, un phare dans la tempête, un coin d’atelier avec le sculpteur,
Une paire de chaussures, des chaussons de danse. 

 
  Que sais-je encore ! Des centaines de croquis.
Les lignes s’engendrent comme par magie. Sauver, garder trace,
Ses dessins aquarellés se déploient en formes innombrables. 


 Maryse a plus d’un talent dans sa mallette d’artiste.
Elle aime parler, rire et communiquer, goûter la vie et dessiner,
Mais aussi gérer, expliquer, compter et raconter, défendre une cause.
S’enthousiasmer, étudier et protéger le patrimoine.
Cet immense passé qui fait rêver, le garder coûte que coûte.
Le Sauver. 
 Pour le restituer, Maryse trace le contour, pose à l’aquarelle sur le papier,
Un ocre jaune lumière à la façade d’une vieille bâtisse.
La magnifier. 


 Mettre des couleurs à la face terne des choses.
Enjoliver, faire briller. Sauver ce qui peut l’être.
Le croquis est présence d’absence ou absence rendue plus forte.
Garder une trace pour l’histoire, pour le souvenir du passé.
Avec force et exigence, chaque matin, mettre en dessin.



 Comme les ballerines de sa danseuse Maryse s’élève à la pointe d’elle-même.
Danser avec les souliers qui dansent. Au plus haut.
Pour que le soleil continue de briller et le monde de mieux tourner. 



Maryse entre alors dans les détails, avec exigence. Mettre du rouge sur le papier.
L’oiseau boit à la fontaine, l’eau éclabousse son plumage.
Si vous sentez l’eau glisser sur ses plumes comme sur votre peau, que vous êtes mouillé !
C’est que l’aquarelle est réussie. 



 S’appliquer, exposer, faire des adeptes. Commencer et recommencer.
« Ma », magister, magistrat. Magistrale, comme la grande déesse antique
A la toute puissance créatrice, Maryse hisse haut le flambeau de l’art traditionnel.
Reproduire, Respecter et faire connaître la Tradition antique :



Aquarelle et  pigments, un commencement. 
Un mélange de Ma et d’Isis, Maya et Cybèle la romaine,
Déméter ou la chaste Athéna  de la civilisation grecque,
Déesse de l’histoire s’il en fut. 
Les noms ne manquent pas. « Ma »  est à l’origine.
Elle est Gaïa et ses filles et leurs aventures divines et humaines innombrables.
Dans la création artistique contemporaine, elle est  Niki de Saint Phalle et ses rondes Nana.


 
 Quelle force, Maryse,  une Passionnée, qui fait bouger.

Aquarelles de Maryse Cortial
Texte de Marie Pierre Bayle le 23 Mai 2016