C'est un personnage notre Michèle Jeay, depuis 23 ans aux Tupins.
Ancienne présidente, elle a mené avec vigilance la barque des Tupins de 2007 à 2009.
Femme de caractère, à la fois exubérante et pragmatique elle veille au bon ordre et à la propreté du local, une mère-veilleuse en somme.
Ne pas se fier à son air renfrogné, un peu déjanté, le cœur sur la main, à la table des Tupins, volontiers comédienne, elle mime les accents et nous raconte quelques histoires locales, amusantes ou scabreuses. Nous l'écoutons scotchés comme de grands enfants.
« J'aurais aimé faire du théâtre » me confie-t-elle.
Elle tient compte, dans un album, de ses années de peintures et de rencontres. Feuilletons-le ensemble.
« J'entre aux Tupins en 1993-94. J'ai alors commencé à peindre avec les bons conseils d'Henri Chauve qui m'a permis de réaliser un des rêves de ma vie. J'ai commencé à l'aquarelle méthode anglaise, puis à la gouache et maintenant à l'acrylique.»
Michelle est une artiste aux mille facettes comme sa peinture. Elle s'essaie à tous les arts : la décoration, la terre, l'art de la carte postale et les paysage à l'acrylique.
Les années 2007 à 2010 sont des années de forte production. Décorer la maison, peinture sur toile, sur pantalon,
Ma cousine vit au Japon depuis trente ans alors Michelle japonise : « la lune qui dort »,
« le soleil en feu »
Michèle en ombres chinoises,
art de l'ombre, des gris :
« Fleur unique et vase »
« fleur unique dans ma cuisine ».
« Fleur unique et vase »
« fleur unique dans ma cuisine ».
Peindre le monde de l'enfance, pour les amis, la famille.
« Porche et porte fleurie » mars 2009 acrylique 41x33
Au bord de l'étang de Savigneux, comme sur la peinture de Michèle : « Peinture rose »
Ça n'existe pas un tableau rose dans la nature et pourtant....
Ça n'existe pas un tableau rose dans la nature et pourtant....
Nuages roses, rouge écarlate du couchant, air immobile, temps stupéfié. Rien ne bouge.
Il fait doux, une langueur d'automne fragile que le moindre courant d'air agite.
Tout change tellement vite.
Il fait doux, une langueur d'automne fragile que le moindre courant d'air agite.
Tout change tellement vite.
Peinture d'espace, aérienne et sublimée, une atmosphère de brume.
Le tableau peint existe déjà dans la nature. Il faut simplement des yeux pour le voir.
La sensibilité et le talent particulier de l'artiste font le reste.
Peintures de Michèle JEAY (photographies d'album) - Texte de Marie-Pierre BAYLE
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