Lydie, pas à pas, nous invite dans la galerie personnelle de ses portraits entre dévoilement, confidence et aventures picturales.
«A
20 ans j’ai fait les Beaux arts de Saint-Étienne durant 3 années. 20
ans plus tard j’ai repris des cours, à la MJC en 2016. Je me suis
remise à peindre pour le plaisir et j’ai découvert l’huile….
c’est magique pour les portraits !! ».
Jamais personne n'a vu directement son propre visage.
Le portrait, un dévoilement de la personne, impossible à connaître sans l'aide d'un miroir ou d'un mirage.
Contempler un portrait est une rencontre par le silence, dans le mystère.
Voici son dernier portait avant une longue pose Vie de famille.
"One Love, one Heart», juin 2003, 70x90 cm, encre de chine et acrylique
Le portrait a toujours eu une grande
place dans l'art pictural comme souvenir de la personne. Personna le
masque. L’Égypte ancienne et ses portraits funéraires nous émeuvent
par leur puissante évocation. Les mystica dans les peintures de
Pompéi et nous revoyons les images du film "Fellini Roma" où les grandes et augustes figures peintes découvertes lors du creusement du métro romain s'effacent doucement, douloureusement, irrémédiablement à la lumière du jour moderne.
Lydie célèbre la jeunesse, la pureté et la beauté première des formes jaillies du cœur même de la VIE.
Peindre, un long apprentissage qui s'inscrit dans le temps et Lydie est toujours exigeante dans ses apprentissages.
"La rêveuse»", janvier 2017, 46x55 cm, acrylique
Visage silencieux langage!
"Le secret», février 2017 , 27x35 cm, acrylique et huile (utilisation de l'huile pour la première fois )
«Laisse
béton», mai 2017, acrylique et huile,
46x55 cm
"J’ai un faible pour les portraits, je marche au coup de cœur. Par le suite j’ai fait de l’accompagnement scolaire et social et obtenu des diplômes d’Animatrice et de Monitrice Educatrice. J’ai toujours utilisé mes compétences artistiques dans mes différents postes (créations de décors, ateliers peinture…)".
"Blue" , novembre 2017, acrylique et
huile, 46x55 cm
"Au carré", février 2018 , acrylique et huile, 46x55 cm
«Pureté», avril 2018, acrylique et huile, 40x40 cm
Le visage, comme mesure de l'individu tout entier.
C'était autrefois une métrique galloise, le prix du visage, don d'un plat ou d'une plaque d'or de la grandeur du visage et de l'épaisseur d'un doigt. C' était la somme payée à l'épousée après la consommation du mariage dans le Morgengabe germanique. Le morgengabe dans l'allemand ancien est le don du matin, il pouvait consister en quelque lopin de terre ou une pièce d'orfèvrerie.
" Malika" , juin 2018, acrylique, 40x 80 cm, huile et collage de tissu lors d'un stage tupin avec Joé Okitawonya
Visage, symbole du mystère, porte de l'invisible.
Le portrait demande tout particulièrement cette rencontre attentive par le silence.
"Touareg", novembre 2018, 46x55 cm, acrylique et huile ( d’après Etienne Dinet peintre orientaliste )
Lignes de profil, anguleuses comme des éclairs, percée brusque à travers l'obscurité de la terre.
Éclat de vie - éclat de joie - face à face - faire face pour ne pas perdre la face.
"Joy" , février 2019, 46x55 cm, acrylique et huile
Dans les semaines à venir nous continuerons nos rencontres, nous découvrirons bientôt d'autres trésors parmi les peintures de Lydie, ses créations d'artiste peintre confirmée et talentueuse.
Beaux portraits, belle présentation !
RépondreSupprimer