dimanche 31 mai 2020

QUATRIÈME EXPOSITION VIRTUELLE ET DÉCONFINÉE

Peu de peintres pour cette nouvelle expo mais beaucoup de tableaux. Quelle énergie, bravo.


Maryse expose trois aquarelles aux cimaises virtuelles de ce blog. Douceur d'une fin de printemps, bientôt l'été.






Christiane Chambon nous emmène en Hollande sur les ailes de ses pastels.



Vous devriez apercevoir  Scooby-Doo dans une de ces sphères (-:




Jean entrelace un arrosoir rouillé dans "un jardin extraordinaire".



Michel Valhorgues , peintre du Forez. 





JEU
2 versions de cette vieille maison au pastel, celle du haut est l'originale, celle du dessous contient 7 erreurs. Saurez-vous les trouver ?



Christiane Chevaleyre  prolifique et inspirée.





JEU
Un nouveau jeu des 7 erreurs assez difficile avec ce style ; l'original est celui du haut :



J'enverrai la solution des 7 erreurs par mail à ceux qui le souhaiteraient.

mardi 12 mai 2020

AGNÈS GUILLOT LE CRI


Le Cri,

Vlan, vous le prenez en pleine figure ce tableau. 





Les peintures d'Agnès, souvent un cri dans le silence ambiant!



Même ce qui est en dur, ne dure pas. Rien n'est fait pour durer, nous espérions dur dur que ce monde continue vaille que vaille à croître en richesses, en santé, un monde meilleur qui irait vers le mieux, le beau et la croissance à outrance. 



La Grande avenue nous regarde de ses orbites creuses et goguenardes. 




- «Vous les gentils spectateurs, vous gens de la ville, vous m'avez construite, vous m'avez voulue grande, majestueuse, riche en commerces de luxe, en établissements bancaires, en agences de voyages, en boutiques prestigieuses aux enseignes renommées en frivolités dispendieuses.

J'ai brillé de toutes mes vitrines lumineuses et achalandées, venus des quatre coins du monde des foules ont déliré devant mes richesses largement étalées. Vous êtes même venus me visiter.



C'est terminé!



Après la civilisation, nos murs vides, nos appartements abandonnés, nos drapeaux déchirés, nos maisons, nous ricanons de nos mâchoires édentées, de nos fenêtres meurtries aux vitres éclatées, nos débris tranchants s'amoncellent en bas. Vidée, Désertée.

Vous vous accrochiez à un bout de drapeau écarlate et révolutionnaire, vos grands défilés avec slogans et pancarte. Vous aviez raison, l'humain a toujours raison et vous vouliez l'imposer!



Jetée aux ordures la grande Avenue!» 







La peinture d'Agnès, puissamment évocatrice, raconte une post apocalypse.

Les vents ont tourné, les esprits furieux et grimaçants ont pris possession des lieux.

Ils nous jettent un regard mauvais, furieux et provocateur.



Au début, il y a quelques mois seulement ce n'était rien, une rumeur lointaine, une vague information venue d' un Orient vite oublié. Un virus minuscule a tout bousculé.



Le déni et le délire ont continué. Délire de grandeur inassouvie, de supériorité, le toujours plus et toujours plus fort, plus grand, plus vite. Ça continue des siècles, des mois, des années. Terminé!



Nous les esprits vengeurs et protecteurs avons dû nous fâcher avons dû mettre le holà.



Bousculé votre jeu de Lego exacerbé, votre jeu de l'Ego démesuré.






Nous les Protecteurs d'une Nature maladive et malmenée, nous les protecteurs de vos vies dévoyées, vous nous avez ignorés, bien trop occupés à vous amuser, à crier, à rouspéter pour un oui pour un non.



Nous les Protecteurs furieux avons crié: 


«Ça suffit assez rigolé les humanoïdes dégénérés.

Assez paradé, assez gonflée votre démesure. Vingt siècle d'insolence à vouloir tout comprendre.

Les temps ont tourné, vous n'êtes plus d'actualité, vous appartenez au passé!».



Une nouvelle espèce en train de se créer? 

Nouvelle humanité? 

Vie toujours à recommencer! 







Peinture : Agnès GUILLOT

Texte : Marie-Pierre BAYLE

samedi 2 mai 2020

3° EXPOSITION VIRTUELLE DU CONFINEMENT

Ce passage avril-mai est bien gris et pluvieux. Bon pour le jardin mais pas pour le moral. Ornons-le des couleurs de nos peintures pour cette 3° exposition virtuelle en temps de confinement.

J'ai reçu beaucoup d'œuvres, j'en ai retenu deux par peintre.






 Lydie Duclos tout en reflets, textures et collages pour l'exposition "Portes et fenêtres".






Maryse Cortial, un arbre mangetout et une maison en Haute Ardèche.



Corinne Planchais, mystérieux fusain.



Anne Giraud : "J'ai eu besoin de mettre des couleurs vives mais une fois  terminé j'ai trouvé que la rue presque vide faisait bien coronavirus... Donc on peut appeler le tableau: une rue en mars 2020".



 Anne-Marie Reynaud, avant (et on espère après) et pendant le confinement.




Jean Valette, "l'œil fantastique" et "les cruchons".




Michel Valhorgues, bientôt les grandes promenades en toute liberté.




Est-il besoin d'écrire le nom du peintre ?


Christiane Duclos, "Je profite du confinement pour tester de nouvelles techniques de peinture : ci-joint un essai à l'acrylique".



 Marie-Pierre Bayle : "Voici une ancienne peinture. Je l 'ai reprise en peignant le fond marron clair et plus sombre en bas et à gauche. Voilà elle a résonné en  moi quand je l'ai retrouvée. Le bord du tapis en bas n'est pas dans la peinture, c'est dommage dans la photo il va bien". 




 Christiane Chevaleyre, "Reflets" et "Dans ma bulle".


Pour terminer, la solution du jeu des ateliers :
1 Agnès, 2 Michel Valhorgues, 3 Corinne, 4 Marie-Henriette, 5 Christiane Chevaleyre, 6 Marie-Pierre, 7 Anne, 8 Anne-Marie, 9 Jean, 10 Annie.

jeudi 23 avril 2020

10 COINS-ATELIER À IDENTIFIER

Un petit jeu comme promis.

10 tupins m'ont envoyé leur coin-atelier.

Voici la liste des peintres par ordre alphabétique :

Agnès Guillot
Anne Giraud
Anne-Marie Reynaud
Annie Robert
Christiane Chevaleyre
Corinne Planchais
Jean Valette
Marie-Henriette Bory
Marie-Pierre Bayle
Michel Valorgues

Attribuez à chaque peintre l'atelier qui lui revient, certains sont faciles d'autres moins, un petit indice à votre disposition dans ce cas là.



 Sur les chevalets des tableaux anciens mais au sol...


 Minimaliste... il ou elle est connu(e) pour son humour et ses blagounettes.




 Déjà le désordre (:-) regardez aussi dans les coins. 





 le rouleau de fil de fer sur la table si vous avez bien regardé la 2° expo du confinement.


 Le tablier, le cercle chromatique, observez-bien.





le plus difficile, peut-être les lunettes... sinon relisez les derniers articles.

Alors... sur 10, vous avez au moins la moyenne... 

La solution bientôt.
 

mercredi 15 avril 2020

ANNIE ROBERT - ANNIE AIME LES COULEURS


J'aime la lumière des couleurs d'Annie et leur évanescence.
Ses gris tantôt légers, parfois profonds, les éclats rouge incandescents des paysages et la couleur des roses.

 Tout change, tout passe.
La vie, comme un rêve ne peut être saisie, rien ne peut être réellement figé et définitif.
Une couleur glisse et en engendre une autre tout aussi mouvante.

C'est l'olivier qu'Annie nous présente en premier comme une métaphore de vie, une chanson intime très en accord avec notre actualité.


C'est Annie qui raconte:

« L'olivier ouvre le bal dans sa toile de lin brute avec une symbolique forte en ce moment».

J’ai découvert le plaisir de dessiner et colorier dès mon plus jeune âge à l’école primaire lors d’illustrations de récitations. Dès le collège, j’ai commencé à réaliser des portraits de gens célèbres et de mes proches. L’année du Bac, mon professeur de peinture m’a décerné un 1er prix en m’encourageant à rejoindre l’école des Beaux Arts, mais la vie en a décidé autrement…»

L'olivier, fascinant par sa forme noueuse et la couleur en demi teinte de son feuillage qui dure toute l'année. Symbole de longévité, mais aussi de paix et de sagesse.
L'olivier s'adapte à tous les sols. S'il évoque le soleil et le chant des cigales, il peut s’acclimater partout en France dans les jardins et sur les balcons de nos villes.
Malgré le feu ou le gel, même si son tronc est détruit, il repousse inlassablement fidèle à la vie, tournée vers la lumière. Il commence à vieillir au delà de cent cinquante ans.

et Annie d'ajouter:

«Le rameau d'olivier a été choisi par Dieu pour signifier à Noé que le Déluge est fini et que la décrue commence, symbole du pardon! On veut y croire encore plus fort

Énigmatique et fleurie, portrait, peut être auto portrait !

 Énigmatique New-yorkaise à Easter Parad

« Le virus de la peinture ne me quittera plus et je continuerai à peindre peu ou prou malgré mes obligations professionnelles et familiales en favorisant des techniques rapides comme l’aquarelle, le fusain et l’acrylique.
Depuis une quinzaine d’années mon rythme de vie me permet de m’y consacrer davantage et d’aborder d’autres techniques et divers styles: peinture à l’huile, au couteau, tempéra, encre de chine, textures et matières, collages…»


Sérénité aux lacs de Plitvice

« Tout le printemps des paysages et des rivières monte comme un encens dans mon cœur et le souffle de toutes choses chante en mes pensées comme une flûte ».
Rabindranath Tagore l'offrande lyrique.

Eté indien …

Été indien

Sur le bord de la route, l'ombre poursuit la lumière et la pluie vient sur les traces de l'été...

« Je privilégie, le plus souvent, la peinture acrylique et puise mon inspiration essentiellement dans mes photos de voyage, cherchant à recréer des rencontres et des ambiances vécues dans mon propre style… entre impressionnisme et abstraction.

J’aime aussi beaucoup peindre des motifs floraux sur des châssis de grande dimension ou du tissu de lin brut (au mètre), je suis alors dans une approche de la peinture plus décorative qu’artistique»



 Les Roses

Au bord des lèvres des senteurs de poèmes, la rose et l'amour.

« C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » dit le Petit Prince.
Et la chanson d'Edith Piaf :
« Quand il me prend dans ses bras
 il me parle tout bas 
je vois la vie en Rose
Il me dit des mots d'amour»

Pierre de Ronsard dit à Cassandre :

« Mignonne allons voir si la rose
Qui ce matin avait desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil... »

Merci Annie pour la poésie de tes peintures qui réjouissent l’œil et le cœur.

Renoncules blanches

Aujourd'hui, en ce lundi de Pâques, sur le bord de ma porte l'ombre poursuit toujours la lumière, cependant je peins, j'écris, je regarde et je souris toute solitaire.
L'air s'emplit du parfum de la promesse de nous retrouver. 




Peintures : Annie ROBERT-MICHEL


 
Texte : Marie-Pierre BAYLE