FLEURS DE VIE
Fleurs de chair, de peau, à fleur de
peau... d'abord une rencontre sans les mots pour ne pas troubler le
regard, le simple regard nu, admiratif, impartial et serein.
La rencontre avec les peintures de Jean-Claude se fait avec la fine pointe de l'âme sensible. La force
sacrée des photos- peintures m'oblige un instant à cesser de
bavarder. Me taire.
Laissons-nous un instant pénétrer par
le secret-sacré. Lorsque vous entrez dans un sanctuaire, vous
refermez la porte derrière vous pour laisser le bruit du monde
dehors. Entrez en peinture. Laissez-vous surprendre !
Fleur-femme, femme-plante, intime et
exubérante qui révèle de manière impudique son anatomie secrète
comme une offrande généreuse et féconde à la Vie.
Sensibilité à fleur de peau, Séduction, Sensualité. Couleurs lumineuses, chaleureuses. Une peinture de l'émotion qui fuse à tout propos.
Le langage pictural poétique employé
par Jean-Claude emprunte-t-il à l'art floral et à la peinture
japonaise ? : sobriété, dépouillement. Le dessin devient
écriture et même calligraphie.
BLEU :
La peinture, comme la parole a le pouvoir de renverser le ciel.
Jean-Claude bouscule nos codes, nos
habitudes de voir et nous entrons avec lui en mode subconscient avec
ses colères, ses révoltes, ses métamorphoses, ses labyrinthes, ses
êtres magiques, mythiques et fabuleux.
Parfois le dessin est l'expression
d'une polémique, d'une querelle, d'une tension, d'une révolte à
exprimer pour s'en libérer. Dans la série protestation,
révolution, la croix-incarnation apparaît dans le ciel sinistre, à
la fois dramatique et poignante. Dis avec un humour potache : « Jésus crie ».
Tous les calvaires ont une
fin, …...même les calvaires ont une faim. Vous avez le droit
de l'écrire selon votre bon plaisir et peut être droit d'en
sourire.
Une expérience onirique à la Dali, un
peu fou, un peu floue.
La folle sagesse est à la mode et chacun d'entre nous, nous les artistes, nous soignons notre addiction à la « Tupine Thérapie ». Chacun à sa propre posologie, un dosage perso au local ou à la maison. Trois fois par semaine pour les plus atteints avec crayons, pinceaux et couleurs vives. On touille, on ta-touille, tri-touille un mélange étonnant de matières sur la palette. On ajoute volontiers une gâterie au goûter, un thé, un café, des biscuits, un pâté et plus si affinité. Bavardage et philosophie font bon ménage, humour et rigolade aussi et même de la mathématique, mais cela est une autre histoire et nous y reviendront bientôt. Ça marche entre nous et chacun repart plus guilleret, avec une réserve de sourire dans le cœur.
La folle sagesse est à la mode et chacun d'entre nous, nous les artistes, nous soignons notre addiction à la « Tupine Thérapie ». Chacun à sa propre posologie, un dosage perso au local ou à la maison. Trois fois par semaine pour les plus atteints avec crayons, pinceaux et couleurs vives. On touille, on ta-touille, tri-touille un mélange étonnant de matières sur la palette. On ajoute volontiers une gâterie au goûter, un thé, un café, des biscuits, un pâté et plus si affinité. Bavardage et philosophie font bon ménage, humour et rigolade aussi et même de la mathématique, mais cela est une autre histoire et nous y reviendront bientôt. Ça marche entre nous et chacun repart plus guilleret, avec une réserve de sourire dans le cœur.
Jean-Claude fait partie de notre
bande. Artiste-peintre- musicien, homme de théâtre et même
paraît-il bon cuisinier ! Humour et jeux de mots, notre ami
multiplie les talents et monte sur scène pour jouer le rôle du père
dans les Précieuses ridicules. A quand le prochain spectacle ?
Dans la série protestation,
révolution, "L'oiseau à la patte attachée"
Le plaisir s’accroît quand le désir
est empêché.
Cet oiseau-pensée qui toujours cherche
à s'envoler.
Folle pensée toujours cherchera à
s'émanciper.
Avez-vous penser au plaisir d'avoir un
fil à la patte !
Tout est dans tout et son contraire bien
entendu.
Et enfin, le peintre au commencement. La naissance d'un tableau, toujours un
moment heureux? Le peintre hésite mais c'est plus fort que lui. Il se
lance, un premier trait, un premier jet et même s'il copie une
image, une photo. C'est une peinture. A plus forte raison, sans
modèle à suivre, la peinture sort de vos tripes, au delà des codes
et du déjà-vu, mais c’est plus difficile, j'en conviens. La
peinture, c'est plus fort que soi depuis l'aube des temps, la trace
sur les pierres et les grottes avec n'importe quoi, ce qu'on a sous
la main.
Créer comme une démangeaison.
Peintures de Jean-Claude MASSARD - Texte de Marie-Pierre BAYLE
Peintures de Jean-Claude MASSARD - Texte de Marie-Pierre BAYLE
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