Jean-Claude Vernay, aquarelle, avril 2016.

Sur la palette Jean Claude a choisi ses couleurs :
Jaune lumière pour l’impression du fond,
Vert printemps pour les feuilles exposées à la clarté
Vert bleu plus foncé pour les feuilles restées dans l’ombre.
Le peintre plante la vigne pied à pied.
Grand amateur, il fait pousser chaque rangée,
Pied après pied l’esprit tout absorbé.
Des notes marron bois et d’autres vert feuillé.
Jaune lumière pour l’impression du fond,
Vert printemps pour les feuilles exposées à la clarté
Vert bleu plus foncé pour les feuilles restées dans l’ombre.
Le peintre plante la vigne pied à pied.
Grand amateur, il fait pousser chaque rangée,
Pied après pied l’esprit tout absorbé.
Des notes marron bois et d’autres vert feuillé.

L’une après l’autre en touches brun foncé
Les plants de vigne, en rangées, toutes alignées,
En courbes douces ou resserrées,
Devant château millésimé, « grand cru de bordeaux » apparenté.

Ne rien oublier, ajouter les rosiers, tous en fleur de rosée.
Sinon la récolte ne sera pas bonne.
Le tableau raté, non-conforme à la réalité.
Réinventer, une nécessité, même avec un modèle bien détaillé.
Le château regarde de toutes ses fenêtres.
Le châtelain, caché derrière observe de loin. Il a évalué la récolte.
Son regard se perd dans le labyrinthe de la plantation.
Irrésistiblement attiré par l’arène centrale.
Blanc tout simplement, l’espace des vendanges futures,
Là où les hommes poseront la hotte et les caisses de raisins.
Il a eu raison de laisser cet espace vacant.
Irrésistiblement attiré par l’arène centrale.
Blanc tout simplement, l’espace des vendanges futures,
Là où les hommes poseront la hotte et les caisses de raisins.
Il a eu raison de laisser cet espace vacant.
C’est lui qui éclaire toute la toile.
Son regard s’attarde, embrasse une fois encore l’ensemble du vignoble,
Se laisse prendre par le rythme des rangées.
Un agacement salutaire, une hallucination du regard
Tout simplement se donner le temps de rêver.
Marie Pierre Bayle 30 Avril 2016Son regard s’attarde, embrasse une fois encore l’ensemble du vignoble,
Se laisse prendre par le rythme des rangées.
Un agacement salutaire, une hallucination du regard
Tout simplement se donner le temps de rêver.
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