jeudi 23 mars 2017

LA VIE QUI DANSE


Marie Jo aime les tissus, le patchwork moderne et la création tout azimut. 


Liberté des formes, non conformisme.


Audace des couleurs souvent criardes et pourtant ça marche, le résultat chaque fois étonnant. 


Femme minuscule et dénudée, qui tient à la main des chaussures géantes majuscules, disproportionnées. Chevelure jaune citron et fleurs de feu, des couleurs pétantes et le résultat à la fois émouvant et somptueux. 


Femme objet et l’objet femme.
Femme en démonstration, « Nue » en vitrine, femme fragile, désemparée en quête. Insatiable quête d’avoir : acheter, accumuler, remplir. L’avoir peut-il combler le vide de tendresse et de reconnaissance.



 Affaire de cœur, affaire d’amour à combler coûte que coûte.
Sur la toile, une évocation pleine de poésie joyeuse, haute en couleurs contrastées 


La Danse de la vie et la vie qui danse
Celle qui vole et s’enroule à travers des rouleaux d’arc en ciel cherche à se libérer.
Est-elle danseuse, femme masquée, ou déesse.
Légère, souple et fragile.
Piste d’envol pour un Palais de lumière et d’ombre.


En rêve, vous est-il arrivé de voler, être plus léger que l’air ?
Se dégager du sol, aller voir là-haut au risque de tomber ! 


Danse,  transformation, métamorphose.
Voler, un souvenir ancien lové entre les omoplates,
A la racine des ailes chez chacun d’entre nous. 



Se dégager de la pesanteur terrestre.
Nous avons été oiseau autrefois, 



Il reste dans nos gênes et dans notre mémoire
Des souvenirs de ciels, d’espaces illimités, d’ultime liberté.





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